Description
La capacité d’apprendre et de se souvenir de différents lieux est codée dans le cerveau par deux systèmes : l’un qui utilise des repères externes (allocentrique) et l’autre qui utilise des repères internes (égocentrique.)
Les structures cérébrales impliquées dans les deux types de mémoire sont différentes et il est donc important de pouvoir exécuter des tâches permettant de les dissocier. Les structures cérébrales impliquées dans les deux types de mémoire sont différentes, d’où l’importance de pouvoir exécuter des tâches permettant de les disséquer.
Grâce aux labyrinthes en T asymétriques qui constituent le labyrinthe de Biel/Cincinnati, le nombre d’erreurs pour atteindre le but, le temps et la distance parcourus sont mesurés afin d’obtenir un indice de cette mémoire et de cette capacité après une période d’entraînement initiale. Les applications sont nombreuses, de la maladie d’Alzheimer à l’épilepsie et à tous les phénomènes neuronaux qui impliquent la mémoire spatiale, en particulier lorsqu’il s’agit d’étudier des parties du cerveau qui sont impliquées dans la navigation égocentrique. Un avantage par rapport au labyrinthe de Morris, plus couramment utilisé, est qu’il se concentre essentiellement sur les indices externes et qu’il n’est pas possible de compter le nombre d’erreurs comme critère d’évaluation.
En détails:
Le labyrinthe Biel/Cincinnati pour rats est une arène de 2 x 2 m avec un couloir d’entraînement et 9 labyrinthes T interconnectés. Il est rempli d’eau, dispose d’une évacuation et d’un trop-plein, ainsi que de roues pour faciliter son déplacement.
Les matériaux utilisés sont transparents aux Infra-rouges et compatible spot IR, pour permettre des expériences dans l’obscurité. Les lentilles transparentes IR, les caméras sensibles aux IR et les systèmes d’éclairage IR au plafond peuvent également être fournis avec une licence logiciel de Video-Tracking.